Penseés en Novembre

La nature s'est endormie,
om ne se promène plus,
il fait froid et gris,
on se plonge dans la mélancolie.

Un régard en arrière,
comment était cette année?
Est-on en chute libre avec la maladie,
est-on triste et désespéré?

Mais oui, nous aurions toute raison,
d'être morose et de nous plaindre de Parkinson,
mais oui, nous aurions tout droit,
qu'on nous montre de la pitié,
et qu'on nous offre le bras.

C'est facile et séduisant,
de se laisser aller,
d'être têtu ou revendiquant.

Mais notre entourage souffre aussi de ce temps,
en plus nous les malades avec nos plaintes,
c'est pas du tout ravissant.

Essayons d'éclaircir les jours tristes et gris,
par notre bonne humeur,
essayons de beaucoup rire.
Rions de notre ralentissement et rigueur,
essayons d'offrir aux autres une faveur.

Ayons des idées et visions,
découvrons nos talents,
ca stimule notre motivation.

Nous ne sommes plus dominés par le travail journalier,
donc nous avons plus de temps, plus de liberté.
Profitons de cette possibilité,
soyons les rayons de soleil,
malgré notre rigidité.

Si nous les malades restons fiers et optimistes,
ca aidera nos conjoints et les empêche de devenir triste.
Donc profitons de notre vie
et tout le monde sera ravi.

Je souffre de la maladie Parkinson et je me donne la peine de ne pas renoncer et de rester optimiste..Dietmar Wessel, Anmerkung zum Gedicht