Patrice Faubert

Paraphysique du totalitarisme

Le totalitarisme manifeste
N'est pas forcément une formation nazie
Au début six personnes, et feu ( 1889 - 1945 ) Adolf Hitler, à sa tête
Mais de tout un peuple
Une conception de la vie
Non pas un Hitler
Mais des millions de Hitler
Le totalitarisme manifeste
N'est pas seulement feu ( 1878 - 1953 ) Joseph Staline
Mais de tout un peuple, une conception de la vie
Non pas un Staline
Mais des millions de Staline
D'une complicité l'autre
D'un aveuglement l'autre
Non pas une seule personne, c'est ridicule
Mais un conditionnement universel, têtu comme une mule !
L'éducation
A quelque chose près, est toujours la même
Et le fascisme sans cesse sème
Il est depuis toujours au pouvoir
Avec des masques différents
Et sait s'y prendre pour émouvoir
Tous les courants politiques
S'abreuvent à sa source
Comme une belle rousse
S'offrant à l'homme à fric
La même iridescence
D'une seule et même licence
Et puis
Tu te prends au sérieux
Je me prends au sérieux
Ils et elles se prennent au sérieux
Et le monde est véreux
Et le monde est terriblement ennuyeux !
Le totalitarisme subtil
Est sur tous les visages des filles
Qui se donnent au plus offrant
Au plus idiot, au plus violent
Et cela fait des enfants !
Les journaux que nous lisons
Sont nos programmations
La télévision que nous écoutons
Est notre programmation
Et nous répétons, répétons, répétons
Toutes les sources de nos informations
Qui ne font pourtant qu'une
De la domination et de ses tribunes
Quelquefois, des documentaires réalistes
Qui passent pour catastrophistes
Mais la majorité soumise ne les regarde jamais
Elle veut du sport, des paillettes, non mais !
Et puis, cette muette majorité
De l'extrême gauche du capital
A l'extrême droite du capital
Au totalitarisme subtil, est sa liberté
Ils et elles sont des millions de milliers
Et forcément nous en fréquentons
Parmi toutes nos fréquentations
Les copains, la famille, le travail, les loisirs, les transports
Ou rester chez soi, et ne sortir jamais dehors !
Donc, il nous faut nous déguiser
Pour ne pas se faire lyncher !
De temps à autre, faire passer quelques idées
Une résistance permanente à tous les clichés
Car depuis plusieurs milliers d'années
Le monde est fasciste
Car depuis plusieurs milliers d'années
Le monde est nazi
Certes, les appellations changent
Certes, les étiquettes se mangent
Mais c'est toujours pareil
Pour nos vies, le même soleil
Même si toute généralisation n'est pas une terreur
Quand la généralisation n'est pas une erreur
Comme au Nigeria
Champagne pour les bourgeoisies du capital
Et pour 63 pour cent des autres, c'est que dalle !
Dans tous les pays, c'est comme cela
En plus ou moins voyant
En plus ou moins dément
C'est le manifeste qui fait son marché
C'est le subtil avec un peu de liberté
Depuis le patriarcat c'est comme cela
C'est le droit d'héritage que voilà !
Seule l'arithmétique change
Les mêmes crottes, dans les langes
Hier, aujourd'hui, demain
C'est absolument sans fin
Ou tout fiche par terre, au moins
Presque tout est à jeter, c'est pas rien !
C'est comme en France, au Panthéon
Des risibles panthéonisations, le théâtre des bourgeoisies
Où sont les élus de chaque tyrannie
Virés ou remplacés selon les récupérations
Des éloges de la falsification
Des éloges de la cocufication
C'est le monde des désaffectés
C'est le monde des déshumanisés
Sans plus aucune émotion
Sans plus aucune sensation
C'est le premier qui tire
Pour cela, pas besoin de s'instruire
Le capitalisme est sans vie
C'est un monde mort
Où chacun et chacune, à l'autre fait du tort
La vie est seulement dans l'anarchie
Le capitalisme est une boule de feu
Le capitalisme est une boule de glace
Personne n'y trouve sa place
Fous et folles à la queue leu-leu
Femmes aux ventres remplis
Et aux crânes vides
Par des hommes aux regards livides
Que leurs sexes chient !
La vie de l'argent
Régit la vie des gens
Et invalide toutes les vies
L'argent est totalitaire
Et fait absolument tout faire
Louer le corps des femmes
Acheter toutes les âmes
L'argent est totalitaire
Et la conscience le fait taire
Le spectacle du secret
Est le secret du spectacle
Comme déjà sous feu ( 1638 - 1715 ) Louis le quatorzième
Qui s'affichait pour mieux se dissimuler
C'est du prestidigitateur toujours le thème
Et me comprendre à celui qui saura me décoder !
La politique est toujours de droite
C'est l'arme chimique du médiatique
Sa pensée est étroite, elle détruit
L'arme chimique est son produit !
Comme au Sénégal et son faire-part
Il faut des Y'en a marre
Mais à tous les niveaux
Contre tous les gouvernements et leurs grands airs
Contre toutes les vedettes spectaculaires
Contre tout ce qui fiche la vie en l'air !
Toutes leurs représentantes
Tous leurs représentants
Toutes leurs militantes et leurs militants
Y'en a marre
De tous les faux Y'en a marre
Toute la société
Spectaculaire marchande techno-industrielle, est prostituée
Toutes nos relations sont prostituées
Et pas seulement par la sexualité !
Pour s'élever dans une hiérarchie
Des cuisses s'ouvrent, sortent des vits
Et toutes sortes d'autres parodies
Ce qui est tout, sauf la vie !
Il n'y a plus que la vie artificielle
Il n'y a plus aucune vie réelle
C'est la droite française, qui ose le dire, est salaud
Qui est à l'origine de l'immigration
Avec par exemple ( né en 1926 ) Valéry Giscard d'Estaing
Du regroupement familial, des futurs fascistes islamistes, c'est le destin
Chaque pays a ses fascistes locaux
Qui accueille d'autres pays, des fascistes internationaux
Ceux-là, nous voulons bien les mettre dehors
Nous avons déjà nos propres fascistes qui nous font la mort
Et le fascisme fait monter le fascisme
Qu'il soit arabe, français, ou autre fascisme
Il faut être bête
Comme un gauchiste
Pour ne pas voir qu'un fasciste arabe
Est toujours un fasciste, et c'est la barbe !
Il faut être bête comme un gauchiste
Pour ne pas comprendre qu'un nazi étranger
Est toujours un nazi, pour nous faire chier !
Pas étonnant que toutes les droites
Veuillent les cajoler, d'une façon coite
Au fascisme, d'être des internationalistes !
Ce qu'on se disait avec Gérard Despeghel dit Gégé
A Tonnerre, mon voisin du rez-de-chaussée
C'est le triomphe de la bêtise
Où nos têtes rançonnées, sont mises
C'est le règne de la confusion organisée
C'est le règne du tout mélangé
Qui est qui ?
Qui est quoi ?
Tout devient n'importe quoi !
Il faut être
Aussi bien contre le fascisme
Contre le gauchisme
Contre le stalinisme
Contre l'islamisme
Contre le nazisme
En somme, tous les capitalismes
Contre les idéologies
Contre les religions
Et toutes ses représentations aliénistes
Ce sont des pollutions de l'esprit
Qui empêchent toute vie
Ce sont des aberrations de l'esprit
Qui assassinent toute vie
C'est ailleurs qu'est l'infini
Cela n'est pas de l'islamophobie
Car à toutes les horreurs, il faut avoir la phobie !
 
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

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