Patrice Faubert

Paraphysique d´exploitation occultation

C'est la parallaxe
De la falsification historique, qui malaxe
Adoncques
Le faux bureaucratique jamais quelconque
Et à l'époque de la Charte d'Amiens
La CGT d'octobre 1906, cela n'était pas rien
Indépendance vis-à-vis des partis , des syndicats
Et surtout
Pour l'abolition du salariat
Et surtout
Pour l'abolition du patronat
Pour la journée des huit heures
En 2018
C'est encore, et au moins, toujours huit heures
Elle marche à reculons, comme en arrière
La constatation est amère
Mais de trahison en trahison, la classe ouvrière
Du film
Qui est déjà commencé
Du film
Qui est déjà terminé
Par ici la sortie
Bientôt, déjà, directement dans le film
Comme si c'était toi qui le filme
Mais, partis ou syndicats, tout sent le pourri !
Et à propos du cinéma
Sublimant l'absence de vie réelle, voilà
En 1896
Cent mètres de pellicule
Cela correspondait à quatre minutes de film
En 1906
Cinq cent mètres de pellicule
Cela correspondait à vingt minutes de film
En 1903
Survint le premier gros plan
En 1913
Apparut le premier péplum
Puis de 16 ou 18 images par seconde
Au format classique du 24 images par seconde
1927
Le chanteur de jazz, le parlant et sa fronde
1915 à 1932
La caméra technicolor, un secret perdu
35 mm en fruit défendu
1929
Cinéma vérité de la caméra à main
Les mécanismes du cinématographe sont très anciens
Des primitifs aux classiques
Des classiques aux modernes, éternelle gymnastique !
Finalement
Tout est un conditionnement
Une engrammation bien étudiée, très évidemment
Par les hommes et les femmes au service du tyran
Au service des patrons, des milliardaires, de toute domination, an après an
Dès la maternelle
Et donc stagnation sempiternelle
Psychologiquement
Sexuellement
Politiquement
Socialement
Philosophiquement
De l'apprentissage
Et ce, à  la soumission
De l'apprentissage
Et ce, à la résignation
De l'apprentissage
Et ce, à la compétition
De l'apprentissage
Et ce, à la hiérarchisation
De l'éducationnel, donc, et de l'économique
Pour le prétendu indépassable
Horizon du capitalisme, rendant tout minable
Et des vies, pauvres ou riches, perdues et inutilement frénétiques
De toutes nos certitudes
De toutes nos habitudes
De toutes nos traditions
De toutes nos informations
De toutes nos modes en imitation
Les plus implacables prisons
Les plus implacables illusions
L'impossibilité de toute vraie communication
La prison d'une ville
La prison d'un pays
Toute idéologie est une prison
Toute religion est une prison
Le capital étant la prison
Qui contient toutes les autres prisons
Certes
En France
Et pour y fabriquer de la démence
Un jugement n'est d'ailleurs jamais de clémence
Donc, une cellule de prison
L'inhumanité est toujours de déraison
3,5 mètres de largeur
4,3 mètres de longueur
Deux lits superposés
Et à 1,50 mètre, des toilettes sans porte, aucune intimité
Par l'odeur des fèces, toute nourriture infestée
Avec parfois des matelas rajoutés
Deux ou quatre personnes comme torturées !
Et avec la pauvreté galopante
Contrastant avec toute une monarchie politicienne, si puante
Si peu de chevance
Qui telle la mer montante, s'avance
Des gens avec plus un sou en poche
Il y a quelque chose qui cloche
Du kinétoscope
Ou du Cinémascope
Toujours la même exploitation
Mot devenu tabou, mot en occultation
Comme les espèces animales en invasion
Quand de nature, elles ne sont pas d'implantation
Et c'est la grenouille taureau
Rana Catesbeiana , comme un faux
Qui via la Floride, USA, prolifère en France
Et à un kilomètre, comme une évidence
Le cri du mâle, rauque, en résonance
Un sacré bestiau
Pesant tout de même, deux kilos
Mais qui élimine l'amphibien du coin, c'est idiot
Enfant, je me souviens
En forêt ou ailleurs, des batraciens, la nature faisait son plein
C'est comme pour la liberté, de moins en moins
Et dans les seins de la planète Terre, bientôt, plus rien !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
 
 
 
 
 

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