Patrice Faubert

La société au TOUT dégueulasse

Finalement
Le monde serait moins dégueulasse
Si, justement, nous nous étions davantage énervés
Contre toutes les injustices, contre toutes les inégalités
Mais il est de bon ton, de ne jamais s'énerver
L'on se demande à qui cela peut profiter
Tout pouvoir en place, facile à deviner
Mais c'est en amont
Que se trouve le véritable pont
Violence dès la naissance
Violence obstétricale
Trop peu de peau à peau
Bébé tout contre maman
Bébé tout contre papa
Cela est pourtant fondamental
Le nouveau-né, devant
De sa mère, s'imprégnant
Le nouveau-né, devant
De son père, s'imprégnant
Peau contre peau
Sinon, tout plus tard, sera moins rigolo
Avec tout personnel
Qui devrait être bienveillant
Avec tout un personnel
Qui devrait être caressant
Toute une haptonomie
Pour bien débuter dans la vie
Mais, hélas
Dès la naissance
Cela commence, le plus souvent, dans la souffrance
Cercle vicieux
D'un monde où tout est devenu monstrueux !
Et je suis un monstre
Parmi d'autres monstres
Mais, moi, je le sais
Quant l'autre, le plus souvent, le tait
Et c'est ainsi
Par exemple, pour la fin de vie
Mourir chez soi ou à l'hôpital
L'on ne fait jamais bien, c'est forcément mal
Et à défaut de bien
L'on essaye de faire le moins pire
Simplement que la souffrance n'empire
Mais hélas, comme ailleurs, impitoyable est l'univers de l'hôpital
Tout y est inhumain et brutal
Bref
Quoi que l'on fasse pour un être humain
Surtout pour la personne âgée
Cela ne peut pas être bien
Dans une société de totale inhumanité
De l'individu à la famille, de la famille à la société
Moi, de ma famille, j'étais, je suis, le grand méprisé
Sauf, de feu mon père et surtout de ma mère, présentement hospitalisée
La MORT dans l'âme, je n'ai pu l'éviter
Deux parents, avec qui j'avais, j'ai, de la complicité
Mais la réaction n'aime pas mes idées
Et
J'abhorre les bobos
Et
J'abhorre les fachos
Et
J'abhorre les bolchos
Et
J'abhorre les capitalos
Et vive les anarchos
Même si partout il y a des idiotes et des idiots
Et si l'espèce humaine était tarée ?
D'un apprentissage irrémissible dans son arriéré !
Le pire
TOUT le transpire
Rien que pour devoir survivre
Il faut trop souvent être dégueulasse
Dans une société au tout presque dégueulasse
Forcément
Voilà qui est absolument affligeant
Dans un monde
Au TOUT dégueulasse
Pile ou face
Mais c'est toujours face
Tout est fait
Pour rendre toute personne malade
Or, la maladie est une tragédie
Avec surtout la douleur qui va avec, aussi
Si nous nous étions
Justement, davantage énervés
Femmes, hommes, enfants
Contre toutes les injustices et toutes les inégalités
Et donc
Si nous nous étions
Davantage insurgés
Femmes, hommes, enfants
Contre toutes les injustices et les inégalités
Le monde serait différent
Le monde serait plus avenant !
Dans cette acception
Vive les énervés
Vive les insurgés
Femmes, hommes, enfants, du monde entier
N'en déplaise à la réaction
Bobos, fachos, bolchos, capitalos
Et même parfois, quelques anarchos
Nous donnant des leçons, les salaudes, les salauds !
Ne pas s'énerver
C'est avec l'inhumanité
De la saloperie, de la complicité
Comme les dessous du libéralisme
En version vaseline
Plus souvent qu'en version latine
Que les bénéfices, il les privatise
Que les déficits, il les nationalise
Comme les USA qui ont dépensé
2800 milliards de dollars
Pour contre le terrorisme, lutter
Entre 2002 et 2017, de cette mascarade, il y en a marre
Mais les agressions terroristes durant les guerres
Ou à l'intérieur des USA, il faut le faire
Ont fait moins de personnes tuées parmi la population américaine
Que les overdoses diverses de toutes les diverses misères
Bien pauvre est toute vie sur la planète Terre
Certes
Ma textualité est dégingandée
Pour autrui, des gueulantes invisibilisées
Peu de débit d'absorption de spécificité !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "







 

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