Patrice Faubert

Matérialité de l'immatérialité

Nous sommes captifs et captives
D'une aporie implacable et très vive
Des hommes convaincus
Des femmes convaincues
Avec un discours logique derrière
Difficile de s'y soustraire
Difficile de s'en défaire
La société y fait ses besoins
Il lui faut se vider les intestins
Des marchandises dans la chaudière
Il lui faut faire ses petites ou grandes affaires
Avec des interdits et des régulations
De l'instinct sexuel, dès la naissance, en castration
L'on arrêterait plus de forniquer, sinon
Avec la loi d'exécution, du pognon
Plus l'on est riche, plus l'on sexe, sans la procréation
Plus l'on est pauvre, moins l'on sexe, et avec la procréation
Avec les viols comme l'indicateur de la misère sexuelle
Il faudrait des centres de l'énergie sexuelle
Gratuits, pour femmes et hommes, en recherche sexuelle
Avec un dépistage des maladies inhérentes
Pour éviter toute insalubrité navrante
Gens sains avec pénis sains
Personnes saines avec vagins sains
Des centres qui feraient le plein
Car, avec consentement, qui ne veut un câlin ?
Et de même dans tant d'autres domaines
De tout un nouveau règne
Se défaisant de toute comparaison, de toute compétition
Se défaisant, surtout, de toute tradition
Et donc, du sport, des arts
Et donc des métiers
Et qui ne sont que des métiers
De tout un horrible blizzard !
Le monde marchand est une rumeur
Prenant tous les aspects d'une tumeur
Misère de la rumeur
Rumeur de la misère
Ressourçant le fascisme et la réaction
Par et pour des cerveaux en grande désolation
Du peuple ROM, ainsi
Préjugés tenaces contre ce peuple honni
Comptant pour moins que des pommes
Gens du voyage en mal de considération
Comme une classe dangereuse, de toutes façons
Depuis 1912, de cette fausse certification
Mais en réalité
Classes laborieuses, classes dangereuses
Surtout pour elles-mêmes
Et contre elles-mêmes
Sans pouvoir l'être contre les diverses bourgeoisies
Quand s'en protéger n'est plus un défi
Quand tout s'y subvertit
Ainsi, il y a plusieurs siècles, aux Etats-Unis
Esclaves noirs, serviteurs blancs sous contrat
Et considérés, ces blancs, ces noirs, comme rien
Par des colons propriétaires et esclavagistes terriens
Qui feront la prétendue révolution américaine
Une Constitution de l'attrape-nigaud à l'américaine
De la supercherie de base, contrefaçon pas vaine
Une sorte d'émergence virale
De l'organisation immorale du capital
Toujours la sujétion et selon les possessions
L'économie d'un racisme en affabulation
Car
Un blanc pauvre
Est traité comme un noir
Un noir riche
Est traité comme un blanc !
Pas les races, qui n'existent pas, mais les classes
Ainsi, de l'argent qui blanchit la peau
Ainsi, de la pauvreté qui noircit la peau
Certes, toutes les couleurs des multiples peaux, sont belles
Toutes aimant les caresses, icelles
Mais pour les émissions des gaz à l'effet de serre
Aucune autre comparaison, tout ou rien ne le sert
Quoique, tout s'y laissant faire
Qatar, très pollueur, population faible
2,5 millions de personnes, environ
Nigeria, faible pollueur, population forte
220 millions de personnes, environ
Ethiopie, faible pollution, population forte
111 millions de personnes, environ
Et de tous les autres cas
Où, l'on peut, là, généraliser, voilà
Certes, de la surpopulation
Mais surtout, pas de partage des richesses, mauvaise répartition
Et un paradoxe, sinon
Il faut arrêter de procréer au Qatar
Pour financer le salafisme terroriste, pas de retard
Et continuer de procréer  en Afrique, jamais marre
Un tout probable du grand malheur
Pouvant craindre que l'humanité en chaleur
Qu'ils, qu'elles, frayassent avec tout l'oppresseur
Nous autres, donc, quand tout l'immatériel
En replay, en streaming, plus polluant que le matériel
En plus, en moins, du nous autres, en cérémoniel
Surtout, multinationales, usines, lobbies, de tout l'industriel
Il y aurait tant à dire
Qu'il n'y a plus rien à dire
Il y aurait tant à écrire
Qu'il n'y a plus rien à écrire
Sur tout et sur rien
Qu'il y aura toujours à écrire
Qu'il y aura toujours à dire
Redire et réécrire  sans fin
Sur tout et sur rien !
 
Patrice Faubert ( 2023 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/)

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