Je sortis de l'autobus, le vent s'engouffra dans mes cheveux. Un vent chaud, un vent d'été. Le premier de la saison. J'étais heureuse, tout simplement. Le soleil et ses rayons qui chauffaient ma peau me rendaient heureuse plsu que tout au monde. Je décidai de marcher à travers le gazon plutôt que sur le trottoir. Le bruit de mes pieds dans l'herbe, quel bonheur!
J'avais oublié l'été, j'avais oublié que j'aimais la vie.
Je décidai de faire un grand détour, je ne voulais plus entrer à l'intérieur. Je marchai, le sourire au visage, me disant à quel point j'étais bien. Presque arrivée devant la porte de l'école, j'hésitai et finalement abandonnai l'idée d'entrer.
Je repartis dans l'autre direction et me rendis au parc non loin. J'avais enlevé ma veste que je mis sur le sol pour m'y étendre. Le soleil me brûlait la peau, j'adorais. Le bruit des oiseaux, le petit vent doux et ces enfants qui jouaient au loin.
Je cueillis une fleur. Il m'aime, un peu, beaucoup passionnément...la réponse ne fit qu'augmenter mon bien-être. Le printemps a toujours été la saison ou mon coeur volage faiblit aux premières douces paroles. Cet été ne faisait pas exception. Sa voix flottait dans mon esprit comme une douce chanson. Dans une heure, il serait à l’école. À ce moment, le bâtiment serait encore plus attirant que le soleil d’été.
Je posai ma tête sur le sol et fermai mes yeux. Ma tête se vida, j'avais oublié qu'une tête pouvait être vide. Elle s'emplissait tout doucement de légers bruits de pas dans l'herbe, de rires frais, d'odeurs du printemps et du vent qui glissait sur le feuillage des arbres nouveaux-nés.
Soudain, le soleil cessa de brûler ma peau. Un nuage. Je n’y portai pas attention.
Deux mains énormes saisirent alors mes épaules. J'ouvris mes yeux et vis son visage tout près du mien. Un visage qui hanterait les années à venir. Le vent chaud fut remplacé par la froideur de son être. Le bruit des enfants par celui de mes cris étouffés. Je n'arrivais plus à bouger. Alors qu'il détachait son pantalon, je fermai mes yeux. Les larmes coulèrent.
Je me rappelle aujourd’hui de cette journée qui fut la dernière où le printemps réchauffait mon cœur. Mon cœur qui depuis est habité par le froid glacial.
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Veröffentlicht auf e-Stories.de am 06.08.2009. - Infos zum Urheberrecht / Haftungsausschluss (Disclaimer).
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