Patrice Faubert

Artificialisation du tout artificialisé

La bagnole, la bagnole, la bagnole
Elle est maquée sur tous les bols
France, Allemagne, pionnières de cette chignole
Et une voiture, c'est du parking
Domicile, boulot, courses, vacances
Pour les contraventions, tout un holding
65 mètres carrés par voiture
Petit navire des villes sans aucune voilure
Du tramway électrique de jadis
Quand, jamais, dans une voiture, plus de dix
Le bus, au tramway, fut préféré
Mais pour la contenance, environ la moitié
L'assassinat des transports collectifs
D'hier à aujourd'hui, de plus en plus vif
Et pour tout le service public détruit, le capital actif
Mais flux et reflux
Au tramway revenu, c'est pas du luxe
Car, tout transport individuel non partagé
Est comme un vol social à une collectivité
Une pollution insane, qui devrait être taxée
Selon le degré de son indispensabilité
Le monde est devenu totalement toc
Forcément nous éternuant de son plastoc
Tout un toc en stock
Comme les marathons de la voiture aux Etats-Unis
Concours absurdes et mortifères, y rester là
Des jours et des nuits, sur le capot, corps ou les mains
L'on ne gagne pas une voiture, mais, de la maladie, ou du rien
La voiture y étant devenue vitale, comme la soif ou la faim
Toute misère est exploitée par des aigrefins !
Donc, un monde au tout toc
Où, d'une façon l'autre, tout le monde s'y choque
De l'adaptabilité monstrueuse d'une morne époque
Tout y est devenu le commerce des entrepôts
Vides ou pleins, le capital est un escroc
Les entrepôts du commerce sic hic ou numérique
Voilà à quoi a pu mener l'électronique
Avec une prétendue zéro artificialisation
Quand tout justement, est l'artificiel de l'artificialisation
Tout un immobilier logistique
De l'investissement foncier
De tout un personnel invisibilisé
Alors que l'eau sur le système Terre est une rareté
Du un pour mille
Alors que sur Mimas, une étrangeté
C'est du un pour cinquante
Ce satellite de Saturne sait nous moquer
Et sans évoquer le modèle de Nice, en astronomie
Sur lequel, on glisse encore, avec, sans, équanimité
Tout se répercutant sur tout
Toute action de vie y ayant son coût
Tant que, et vraiment
Ne pas vraiment comprendre ce que l'on entend
Ne pas vraiment voir ce que l'on voit
Ne pas vraiment dire ce que l'on dit
Ne pas vraiment faire ce que l'on fait
Car, et pour paraphraser feu ( 1884 - 1932 ) Albert Londres
" Il faut porter la plume dans la plaie "
Ce que toujours, j'espère, je fis, je fais !
Et à propos de journalisme papier ou numérique
Le terme " Révolution " ne devrait que se rattacher
Qu'à la révolution sociale et anarchiste, pour tout autogérer
Et ainsi tout pouvoir transformer
Tout le reste est une plaisanterie falsifiée et surtout, récupérée
Ainsi, Mediapart, est en part de marché
Et site maintenu par son lectorat, les abonnés
220.000 et 135 salariés, ne faisant les deux, qu'augmenter
Pour le moins pire, il faut donc , souvent, payer
Bouffe, logement, se vêtir, information, presse
Et surtout, sournoisement ou franchement, des dames et de leurs fesses
Donc, journaux les plus lus en France
Le Figaro, le Monde, Mediapart
Presse numérique ou presse papier
Chaque groupe humain voulant imposer
Sa vérité aux autres, des bagages et des armes
Le monde entier, ainsi, est une immense vallée des larmes
Beaucoup plus encore que les lombrics
Années 1950, deux tonnes par hectare de lombrics
En 2024, moins de 200 kg par hectare, de lombrics
Qui de la terre sont pourtant des briques
Du champ en bonne santé, pour un hectare
Trois milliards de vers de terre
Remuant 3000 kg de terre
Mais tout ayant, ou presque, été empoisonné
Pesticides et le glyphosate pour les perturber
Quand, hélas, tout est régenté
Par les mafias de la banque
La banque de toutes les mafias
Tout découlant, fatalement, de cela
L'argent, salissant tout, de tout son manque !
 
Pätrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

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